Fait « historique », nous avons été mobilisé plus de quatre mois de conflit pour le retrait de la loi Travail, dans l’unité des organisations syndicales FO, CGT, FSU, Solidaires et des organisations de jeunesse qui depuis le début s’opposent à la régression sociale organisée par cette loi scélérate, que ce soit en matière de paiement des heures supplémentaires, de facilité de licenciement, de médecine du travail, et de primauté de l’accord d’entreprise sur l’accord de branche, ce qui répond à une vieille demande du MEDEF.

  Quatre mois de mobilisation unitaire autour d’un même mot d’ordre : retrait ! Et la seule réponse du gouvernement, c’est le passage en force à coup de 49.3, pour la troisième fois le mercredi 20 juillet, en lecture définitive, faute de majorité assurée à l’Assemblée nationale.

Au même moment, le gouvernement décide de proroger l’Etat d’urgence et d’en aggraver les dispositions ouvrant la possibilité à l’interdiction à tout moment du droit de manifester.

Dans ce contexte, intervient la décision inique prise par la ministre du travail de casser la décision de l’inspection du travail. Elle a autorisé le licenciement d’un délégué syndical d’Air France au mépris de toutes les règles, et dans l’objectif évident d’intimider les organisations syndicales et les syndicalistes combattant pour les revendications (cf. motion ci-jointe).

  Juste après la validation par le conseil constitutionnel du recours au 49-3, la confédération FO a déclaré : « le combat contre cette loi continue », et Jean-Claude MAILLY a déclaré « nous ne lâcherons pas ».

  La déclaration confédérale, l’appel commun à la poursuite de l’action interprofessionnelle sur la revendication claire d’abrogation de la loi travail, sont un point d’appui très important pour tous les salariés en particulier au moment où le gouvernement voudrait mettre un terme à la bataille contre la loi travail, et où au motif notamment de l’état d’urgence, il voudrait « passer à autre chose », c’est à dire effacer les revendications.

 Au contraire, au moment où de nouvelles attaques contre les salariés sont programmées dans de nombreux secteurs, il nous appartient de multiplier les initiatives pour la défense des revendications.

  Un meeting intersyndical en présence de Jean-Claude MAILLY et Phillippe MARTINEZ et Bernadette GROISON (FSU) aura lieu le 7 septembre prochain à Nantes pour affirmer l’exigence commune d’abrogation de la loi El Khomri. Fait exceptionnel, tous les secrétaires généraux des organisations engagés dans la bataille pour l’abrogation de la loi seront aussi présents à la fête de l’Huma (c’est une première pour FO)

  État d’urgence ou pas, 49-3 ou pas,

Partout, les revendications sont là, plus urgentes que jamais !

    Le 15 septembre dans l’Allier, comme partout en France, la mobilisation pour l’abrogation de la loi doit être forte. (manifestations dans les 3 villes à 10h30)

  Vous trouverez en pièce jointe des affiches FO à diffuser dès maintenant (la CGT lance sa campagne lundi… )

Dans le courant de la semaine prochaine, vous recevez un tract pour l’intersyndicale de l’Allier

  Poursuivons le combat pour l’abrogation de la loi El Khomri,

en le reliant à la défense des revendications générales et particulières

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pièces-jointes :

interview de Jean-Claude MAILLY dans l’Humanité Dimanche du 1er septembre 2016

(paru également sur le site confédéral FO : http://www.force-ouvriere.fr/jean-claude-mailly-les-questions-identitaires-servent-a-occulter)

interview de Jean-Claude MAILLY dans Le Parisien du 5 septembre 2016

(paru également sur le site confédéral FO : http://www.force-ouvriere.fr/jean-claude-mailly-notre-combat-contre-la-loi-travail-n-est-pas

Affiche 15 septembre