Nouvelle mobilisation pour le retrait du projet de loi Ayrault : 15 000 manifestants devant l’Assemblée Nationale

, par Françoise

« FORCE OUVRIÈRE refuse, rejette et combat le projet de loi du gouvernement »

Ce 15 octobre, la nouvelle contre-réforme des retraites, qui allonge la durée de cotisations à 43 ans, a été adoptée à une courte majorité à l’Assemblée Nationale : 270 députés socialistes ont voté pour, 249 contre .

Ce projet sera discuté au Sénat à partir du 28 octobre.

Plus de 15 000 manifestants se sont rassemblés devant l’Assemblée Nationale à l’appel de FO, rejoint par la CGT, la FSU et Solidaires le 15 octobre 2013, pour dénoncer ce vote antisocial.

Une forte délégation FO de l’Allier est allée à Paris exprimer sa détermination à obtenir le retrait de cette loi. Dans le département, les syndicats FO ont poursuivi l’information des salariés par la diffusion de tracts.

À Paris, les secrétaires généraux des quatre organisations ont pris la parole pour développer leurs analyses et revendications. Jean-Claude Mailly, a déclaré pour FO que « retarder l’âge de départ en retraite, c’est abolir l’histoire sociale, c’est renoncer au progrès social, c’est faire supporter aux salariés les turpitudes du capitalisme ». « Ce sera une erreur historique.. »

Pour la CGT, Thierry Lepaon, a indiqué que les salariés étaient "[...]mécontents des travaux des députés, qui ne sont pas à la hauteur de ce qu’on pouvait attendre d’un gouvernement de gauche [...]"

A l’inverse, les syndicats réformistes, CFDT et UNSA en tête, apportent leur soutien au gouvernement et se félicitent du vote des députés, comme ils le font sur tous les projets gouvernementaux ( emploi, salaires, pouvoir d’achat, services publics...)

A Force Ouvrière, nous réaffirmons que le projet de loi est inacceptable. C’est pourquoi nous en exigeons le retrait : sans état d’âme et avec détermination.

C’est ce qu’en conclusion de son intervention, J-Claude Mailly a clairement exprimé :

« FORCE OUVRIÈRE refuse, rejette et combat le projet de loi du gouvernement ». 

Retrouvez ci-dessous l’intégralité de l’intervention de Jean-Claude Mailly