Mercredi 5 décembre 2018, le Président de la République par la voix de son porte-parole, demandait aux partis politiques, aux organisations syndicales et au patronat d’entrer dans l’unité nationale en lançant d’une façon claire et explicite un appel au calme.
Notre liberté, notre indépendance ne nous conduirons jamais à être les supplétifs de l’Exécutif qui avant les actions que nous vivons n’avait qu’un seul but, s’attaquer à l’assurance chômage et aligner les 42 régimes de retraites pour mieux détruire régimes spéciaux et code des pensions civiles et militaires afin de baisser les retraites de tous.
Nous ne serons jamais les accompagnateurs de politiques qui conduisent à la destruction des services publics, à la perte de 120 000 emplois dans les 3 versants de la fonction publique et à la privatisation de bon nombre de secteurs.
Nous sommes clairs et explicites quand nous posons nos cahiers de revendications et que, comme ceux qui manifestent aujourd’hui, nous revendiquons l’augmentation du SMIC, l’augmentation générale des salaires et des retraites, des pensions et des minima sociaux, la défense des services publics, de l’assurance chômage, de la sécurité sociale…
Pour l’Union Départementale FORCE OUVRIERE, ce qui amplifie la colère légitime, ce sont les annonces gouvernementales qui ne répondent pas aux demandes essentielles en matière de pouvoir d’achat.