L’AFPA était en grève le 22/11/2012.

, par udfo03

A l’appel de toutes les organisations syndicales, dont FO, 3000 personnes ont défilé à Paris devant l’Hôtel MATIGNON.

Parallèlement à cette manifestation, les centres de formation étaient fermés et le nombre de gréviste important. (plus de 60 %) Des lettres expliquant les problèmes rencontrés par l’AFPA ont été envoyées aux Maires, Députés et Sénateurs.

La régionalisation de la formation professionnelle et la mise en concurrence dans le cadre d’appels d’offres (donc l’abandon de la subvention) se traduit pour l’AFPA par une baisse du volume de formation à dispenser et une baisse de demandeurs d’emplois formés.

Des fermetures de formation ont déjà eu lieu et des fermetures de centre sont envisagées. (16 sites de formation risquent de fermer).

Cette situation engendre des pertes d’emplois, une perte du savoir faire de l’AFPA, des conditions de travail très dégradées, l’impossibilité d’assurer un travail de qualité, perte du sens du travail pour les salariés.

Le syndicat FO réaffirme ses revendications pour une AFPA nationale financée par la subvention de l’état qui nécessitera :

Abrogation des articles de la loi de 2004 concernant la décentralisation. Aucun centre de Formation, aucun site ne doit fermer. Arrêt de la réduction des effectifs pour tous les services (formateurs, administratifs, restauration, hébergement). Maintien et développement du dispositif de formation existant. Maintien et développement d’une ingénierie de formation forte et structurante. Retour d’un service d’orientation et d’accompagnement. Maintien du libre accès à la formation pour tout stagiaire, quelque soit son statut, son domicile, son projet, son financement.

Une délégation des 6 organisations syndicales a été reçue par le conseiller social du premier ministre qui a réaffirmé les bonnes intentions du gouvernement mais n’a apporté aucune garantie ferme quand à l’avenir de l’association.

Une seule promesse a été faite, celle d’apporter une réponse avant la fin de l’année.

Il semblerait que la politique actuelle consisterait à maintenir l’AFPA artificiellement en vie, le temps que les dispositions de l’acte III de la décentralisation soient traduites dans la loi. Or l’acte III de la décentralisation, c’est encore plus de décentralisation, plus de déréglementation, la gestion de la formation donnée aux régions qui chacune définiront des règles différentes...

FO ne peut se contenter de cette réponse.